🚨 DERNIÈRE MINUTE : Le leader senior du Hamas, Mousa Abu Marzouk, indique que le Hamas est ouvert à renoncer aux armes capables de frapper au-delà des frontières de Gaza dans le cadre des négociations de cessez-le-feu de phase 2. Le Hamas et le Jihad islamique ont jusqu'à présent rejeté toute discussion sur le désarmement unilatéral. Et Abu Marzouk a tracé une ligne claire entre les armes légères nécessaires à l'autodéfense et les armes à longue portée qui pourraient menacer Israël — suggérant que les discussions sur le désarmement de ces dernières seraient à l'ordre du jour une fois que les pourparlers passeront à la deuxième phase. Il a souligné que la phase 1 reste incomplète, Israël "violant l'accord, entravant les livraisons d'aide et poursuivant des frappes qui ont tué plus de 250 Palestiniens en 21 jours." "Tous ces problèmes," a-t-il déclaré, "seraient discutés par le dialogue — dans un cadre qui respecte les objectifs de toutes les parties : les médiateurs, les acteurs internationaux, le peuple palestinien, et oui, même les préoccupations d'Israël concernant un calme futur. Mais ce dialogue doit équilibrer les intérêts de chacun — pas seulement imposer la volonté d'un côté." Répondant à la proposition soutenue par les États-Unis pour une force internationale mandatée par l'ONU pour désarmer le Hamas, Abu Marzouk a expliqué : "Maintenant, de quelles armes parlons-nous ? Si vous parlez d'armes dont la portée dépasse la zone tampon, je dis que c'est compréhensible — car de telles armes pourraient menacer l'autre côté. Mais quand vous parlez de désarmer toutes les armes en général, cela n'a aucun sens. Cela n'a pas de signification. Quand je porte des armes légères dont la portée n'atteint même pas 400 ou 500 mètres — et dans certaines zones, ils parlent de 1 000 mètres — quel est exactement l'intérêt de les retirer ? Le seul résultat est le chaos dans les zones mêmes où ils prétendent vouloir la stabilité. Mais si les armes en question menacent réellement les environs, alors oui — c'est quelque chose qui peut être discuté et abordé. C'est pourquoi j'ai dit que nous n'avons pas encore entamé cette phase de dialogue, la phase destinée à atteindre les objectifs de chacun. Notre objectif est la stabilité. Notre objectif est de prévenir la guerre. Notre objectif est d'éviter de nouvelles menaces et de s'assurer qu'il n'y ait pas de répétition du 7 octobre. Leurs objectifs sont les leurs — mais nous avons aussi les nôtres. Nous tenons à protéger notre peuple, à assurer la paix sociale, à reconstruire et à redonner vie à notre peuple. C'est ce qui compte pour nous — la sécurité, la dignité et le bonheur de notre peuple. Pas transformer Gaza en une sphère d'influence américaine ou en un lieu de transactions commerciales, ou ce qu'ils appellent une 'Riviera.' Cela n'est pas dans nos esprits, ni dans ceux du peuple palestinien."